Le rêve de « L’an prochain à Jérusalem… » est un symbole de liberté qui a accompagné le peuple juif plus de 2000 ans. Lors de cette activité, on comparera différentes actions et coutumes qui ont exprimé dans le passé et expriment aujourd’hui la nostalgie de Sion. On traitera du sens de cette nostalgie de Sion, autrefois et de nos jours, et on examinera sa place dans notre vie. En conclusion, on créera une nouvelle coutume convenant au temps et au lieu de chaque groupe.
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Objectifs:
Partie 1 10 mn.
On racontera aux enfants l’histoire d’un amant qui se languit de sa bien-aimée. Dans sa langueur, il lui écrit des lettres, lui chante des chansons, se souvient des moments passés ensemble et regarde les photos où ils sont ensemble.
Après cette histoire, on demandera aux enfants ce qu’ils pensent de cet amant. Qu’auraient-ils fait à sa place ?
On parlera de ce que l’histoire symbolise : le peuple d’Israël et Jérusalem. Le peuple d’Israël est comme un amant qui languit pendant de longues années après Jérusalem. Entre temps le peuple d’Israël, dans sa nostalgie et son désir de se rapprocher de sa bien-aimée et de ne pas l’oublier, s’est astreint à de nombreuses coutumes.
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Partie 2 30 mn.
Nous allons maintenant étudier ces coutumes :
On divisera les élèves en petits groupes. Chaque groupe recevra l’histoire d’une coutume particulière liée à Jérusalem et devra la présenter aux autres.
Les coutumes : casser un verre lors d’un mariage, prier en direction de l’Orient, laisser une partie du mur d’une nouvelle maison à l’état brut, terminer la Haggada de Pessah par « L’an prochain à Jérusalem », le 9 Av, la fête du Sigd.
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Partie 3 10 mn.
Maintenant que nous avons étudié et compris diverses coutumes déjà existantes, essayons de considérer notre vie aujourd’hui.
Nous allons demander aux élèves de raconter à tour de rôle comment se manifeste leur
nostalgie pour Jérusalem dans leur vie de tous les jours.
Puis, nous leur poserons la question suivante :
Partie 4 10 mn.
Les enfants visionneront le film : interviews avec des prisonniers.
Après le film, on expliquera aux élèves que tous les personnages que nous avons vus dans le film sont des gens qui étaient en prison parce qu’ils voulaient monter en Terre d’Israël ou la défendre. Ce qui les a aidé a été de savoir qu’ils étaient en prison à cause de quelque chose qui leur était cher, et l’espoir et la conviction qu’un jour ils atteindront leur objectif. C’est l’espoir et la foi qui leur a fait surmonter les difficultés.
Partie 5 10 mn.
En observant notre vie aujourd’hui, on peut dire qu’il y a des coutumes qui sont devenues partie intégrante de notre routine et d’autres que nous ne connaissons absolument pas et dont nous ne savons rien. Nous sommes tous juifs et nous sommes tous liés à Jérusalem, nous l’aimons, nous désirons la voir florissante et entière. Essayons à présent de penser à une coutume que nous pourrions créer, dans notre groupe, et qui nous attacherait à Jérusalem comme un amant désire sa bien-aimée.
On peut apporter des feuilles, des crayons feutres, des crayons de couleur etc. et élaborer un véritable « règlement » de cette coutume. Quelles sont ses lois, quand le pratique-t-on, quels sont les rôles des membres du groupe, etc. On accrochera dans la pièce le résultat final en souhaitant « L’an prochain à Jérusalem construite ! ».