Dans ce cours, nous découvrirons différentes sortes d’expressions artistiques ayant trait à Jérusalem, et nous analyserons les différentes valeurs exprimées à travers l’art plastique et la poésie.
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Dans ce cours, nous découvrirons différentes sortes d’expressions artistiques ayant trait à Jérusalem, et nous analyserons les différentes valeurs exprimées à travers l’art plastique et la poésie.
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Partie 1 5 mn.
Option 1– L’animateur écrira en grand « JÉRUSALEM », et montrera ce terme aux élèves. Les élèves devront composer un maximum de mots à partir des lettres qui composent le mot « Jérusalem ».
Option 2– Les élèves devront chercher un maximum d’objets différents dans la pièce, et s’en servir pour former le mot « Jérusalem ».
Partie 2 15 mn.
Première partie :
L’animateur lira le poème de Yehouda Amichaï, « La Jérusalem d’en haut et la Jérusalem d’en bas » (Annexe 1).
Puis il demandera aux élèves : « À votre avis, qu’est-ce que « la Jérusalem d’en haut », et qu’est-ce que « la Jérusalem d’en bas » ? »
Puis, l’animateur répartira les élèves en deux groupes : l’un sera intitulé « La Jérusalem d’en haut », et l’autre sera intitulé « La Jérusalem d’en bas ».
L’animateur disposera au centre de la pièce un certain nombre de cartes représentant des lieux, des institutions et des événements liés à Jérusalem, avec une brève explication figurant sur chaque carte (Annexe 2).
L’animateur se tiendra au centre de la pièce et présentera l’illustration. Chaque groupe devra avancer des arguments pour prouver que l’illustration lui correspond : par exemple, le Kotel a-t-il à voir avec « la Jérusalem d’en haut » ou « la Jérusalem d’en bas » ? L’assiette de falafel a-t-elle un lien quelconque avec « la Jérusalem d’en haut » ?
Le groupe gagnant est celui qui aura réussi à s’attribuer le plus d’illustrations possible.
À la fin du jeu, l’animateur expliquera :
Jérusalem a deux dimensions, comme c’est le cas pour tout ce qui nous entoure : en effet, nous percevons la réalité aussi bien avec nos sens qu’avec notre représentation mentale. Il y a d’une part les valeurs, les idéaux, et les grands principes pour lesquels nous vivons, et d’autre part, les choses ordinaires, quotidiennes, et parfois même repoussantes du quotidien.
Ceux qui se promènent dans les rues de Jérusalem peuvent souvent voir la beauté et la sainteté se mêler à la routine et à la banalité du quotidien.
Nous allons à présent retrouver ces deux notions à travers l’œuvre d’art « Kav 70 » (« Ligne 70 ») du Studio Dov Avrahamson.
Partie 3 15 mn.
L’animateur présentera l’œuvre d’art « Kav 70 » (« Ligne 70 ») aux élèves :
Dans cette œuvre d’art, la ville de Jérusalem est divisée en soixante-dix cases de taille égale. Dans chaque case figurent des lignes, des espaces et des formes, et l’ensemble constitue une nouvelle carte conceptuelle de la ville qui présente Jérusalem sous un jour nouveau et surprenant.
La tradition juive attribue à la ville de Jérusalem soixante-dix noms qui sont tirés de la Bible et du Midrach. L’œuvre « Ligne 70 » exprime le rapport entre ces noms et le quotidien de « la Jérusalem d’en bas », aussi bien dans les bouches d’égout et les caniveaux de drainage que dans les trottoirs et les parkings – autant de lieux qui ne font généralement pas partie des circuits touristiques officiels de la ville.
L’animateur distribuera à chaque groupe 16 cartes sur lesquelles figurent 4 noms de Jérusalem, 4 lieux de la ville qui ont inspiré la case dans l’œuvre d’art « Ligne 70 », 4 descriptions des lieux ayant inspiré la case en question, et 4 cases provenant de l’œuvre « Ligne 70 » (Annexe 3).
Chaque groupe devra faire correspondre les bonnes cartes dans les quatre séries correspondantes.
À la fin, l’animateur demandera aux élèves :
Les œuvres d’art ont la capacité de nous révéler des choses très profondes, à travers de simples objets du quotidien. Comme nous l’avons vu dans l’œuvre « Ligne 70 », une poubelle devient le symbole du délaissement, et une piste cyclable vient exprimer l’amitié. Cette œuvre parvient à relier les deux dimensions que nous avons évoquées plus haut : la Jérusalem d’en haut et la Jérusalem d’en bas. À travers les choses les plus simples et les plus banales de Jérusalem, nous parvenons à exprimer des idées très profondes que la ville de Jérusalem nous enseigne à travers ses 70 noms. Telle est la force de Jérusalem, et telle est la force de l’art qui s’y exprime.
Partie 4 15 mn.
La troisième œuvre d’art dont nous parlerons aujourd’hui est intitulée « Eau », et son auteur est Micha Ullman.
L’animateur demandera aux élèves : « Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous entendez le mot « eau » ?
L’animateur écoutera les réponses des élèves, et leur présentera l’œuvre d’art intitulée « Eau » (1996). Il s’agit du nom d’une sculpture de l’artiste israélien Micha Ullman. Cette œuvre d’art est constituée de deux bouches d’égout, chacune portant l’empreinte de la main de l’artiste. L’une de ces bouches d’égout est située à Jérusalem-Ouest, et l’autre à Jérusalem-Est.
L’animateur placera sur le sol une illustration de la sculpture, et reviendra à la première question qu’il a posée : est-ce que l’un des élèves a associé le mot « eau » à une bouche d’égout ? Probablement non. L’animateur demandera aux élèves de réfléchir à ce que l’artiste a voulu exprimer à travers cette sculpture.
L’animateur lira aux élèves l’explication qu’a donnée Micha Ullman sur son œuvre : « À Jérusalem, les deux parties de la ville se partagent le réseau d’alimentation en eau ; tout le monde boit la même eau. Cette utilisation conjointe de l’eau est un symbole de paix. »
Questions pour lancer un débat :
Partie 5 10 mn.
« La Jérusalem d’en haut » et « la Jérusalem d’en bas » décrites par Yehouda Amichaï, peuvent être réunies. En effet, « la Jérusalem d’en haut », la paix, l’unité et la beauté, peuvent être trouvées dans notre existence de tous les jours. Et l’art permet justement de déceler dans la vie quotidienne les éléments qui la transcendent.
L’animateur va disposer sur le sol des images de lieux, de paysages, et de toutes sortes de choses que l’on trouve à Jérusalem. Nous demanderons à chaque élève de réaliser un collage artistique à partir de ces images. Ce collage devra représenter « la Jérusalem d’en haut » et « la Jérusalem d’en bas » (ou l’une d’entre elles). Pour cela, les élèves s’inspireront des différentes œuvres d’art présentées dans ce cours.
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