On parlera de l’importance et de la signification de la langue hébraïque. On essaiera de percer la signification de la langue hébraïque aujourd’hui pour des enfants dont ce n’est pas la langue maternelle, par une rencontre de clarification et d’étude de la renaissance de cette langue et de son impact sur l’histoire juive, on découvrira le secret qui se cache derrière les lettres.
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Partie 1 10 mn.
Le madrikh dispersera par terre des fiches avec le nom de différentes langues modernes : anglais, russe, français, allemand, arabe, suédois, hollandais. On demandera au groupe qui peut dire cinq mots dans chacune des langues, et on demandera à ceux qui ont dit qu’ils pouvaient de les dire au groupe.
Puis, on éparpillera par terre des fiches avec les noms de langues anciennes : ougaritique, sumérien, égyptien, babylonien, assyrien, latin, araméen et hébreu. Cette fois on demandera à celui qui est capable de dire cinq mots dans une de ces langues, de se lever et de les dire, l’attente étant que seul l’hébreu soit (un peu) connu des participants.
Après le jeu, le madrikh demandera à l’un des participants de lire ce qu’il y a marqué sur la fiche « langue hébraïque »
L’hébreu est une langue très ancienne et il n’est pas du tout évident qu’elle soit aujourd’hui la langue moderne d’un pays moderne. La renaissance de l’hébreu s’est faite dans un combat significatif dont nous parlerons plus loin.
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Partie 2 20 mn.
Le madrikh partagera le groupe en deux et donnera à chaque groupe un texte identique parlant de la renaissance de la langue hébraïque avec des explications et des arguments pour et contre la renaissance de la langue (ci-joint dans fichier séparé).
Une fois que chaque groupe aura lu son texte, il devra élaborer des arguments pour pouvoir convaincre l’autre groupe de la justesse de sa cause.
Il y aura un débat en alternance entre les deux groupes. A chaque fois, un représentant de chaque groupe discutera avec un représentant de l’autre groupe et essaiera de le convaincre pourquoi il faut faire renaitre /ne pas faire renaitre la langue hébraïque. A chaque fois, le madrikh applaudira les délégués et ceux-ci seront remplacés par les autres membres du groupe.
Pendant la discussion, le madrikh examinera avec les participants les arguments qu’ils ont avancés, par exemple :
Pourquoi contre ? Parce que l’hébreu est une langue sacrée et il ne convient pas de l’utiliser pour autre chose que la prière et l’étude.
Parce que l’hébreu, s’il renait, se détériorera. Ce ne sera plus le bel hébreu ancien qu’on parlait à l’époque biblique !
Pourquoi pour ? parce que pour que le peuple d’Israël vive comme un peuple normal, il a besoin d’un pays et d’une langue. Il n’existe pas de peuple sans langue particulière, et tant que le peuple d’Israël n’aura pas sa propre langue, il ne pourra se définir en tant que nation parmi les nations.
La langue hébraïque est inséparable du peuple juif. Même quand celui-ci se trouve dans divers pays et est lié à de nombreuses cultures et à des langues diverses, il y a une langue qui n’appartient qu’à lui : l’hébreu.
La langue hébraïque, contrairement aux autres langues, va bien au-delà des mots. Elle exprime des idées et des niveaux profonds. Elle représente le lien avec la tradition, la Tora, le sacré, la solidarité sociale juive, et c’est justement à cause de sa spécificité qu’elle crée les affrontements et les clarifications profondes, comme nous l’avons vu au cours de la discussion.
A la prochaine étape, on essaiera de comprendre quel est le lien personnel de chacun d’entre nous avec la langue hébraïque.
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Partie 3 15 mn.
Le madrikh demandera aux participants : quel est pour eux la signification de la langue hébraïque ?
Possibilité 2
Le madrikh lira/fera écouter le chant Hebrew men de Ehud Banai .
Dans les deux cas, le madrikh demandera :
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Partie 4 10 mn.
Le madrikh lira aux participants le midrash :
« A cause de quatre choses les enfants d’Israël ont été sauvés en Egypte : parce qu’ils n’ont pas changé leurs noms, parce qu’ils n’ont pas changé leur langue, et n’ont pas fait de médisance… » (Vayikra Rabba)
Le madrikh demandera :
Jeu :
La langue que nous parlons, tout comme notre nom, symbolise quelque chose de personnel et de particulier pour chacun d’entre nous. De même que si deux personnes portent le même nom, si j’appelle l’un d’entre eux, mon intention est non seulement de l’appeler par son nom, mais de faire appel à toute sa personnalité qui s’exprime par le nom que ses parents lui ont donné. La traduction de mon nom dans une autre langue a-t-elle la même signification ? Sans doute pas.
Ce qui a conservé le peuple juif tout au long de l’histoire est la persévérance et la continuité de sa véritable essence, laquelle s’exprime dans la langue hébraïque. Alors que toutes les langues anciennes ont disparu de l’histoire, les Juifs ont continué à garder la langue hébraïque car c’est elle qui exprime la signification profonde du peuple. On demandera à quelqu’un ayant un nom hébreu, s’il se sent lié à son nom ? Est- ce que, suite à cette activité, il voudrait plus en faire usage ?
Partie 5 10 mn.
Le madrikh dispersera des journaux en hébreu (qui lui seront envoyés en tant que fichier à imprimer) dans la pièce, et les participants devront préparer une affiche avec leurs noms en hébreu, à partir de coupures de journaux.